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Nous sommes dimanche, le soleil brille, les saucisses ont mariné toute la nuit, le rosé est bientôt frais et les amis vont arriver d’un moment à l’autre… voilà une journée qui s’annonce sous les meilleurs auspices.

Les premiers invités sont bientôt rejoints, les verres remplis ne le restent pas longtemps, les conversations s’échauffent et le risque est grand de voir certains tourner de l’œil (le soleil, sûrement). Vite : il est temps de passer à table.

Ça y est, le barbecue ronronne à pleins charbons, et déjà les premières grillades frémissent de l’impatience qu’ont toutes les grillades d’être dévorées en deux bouchées. Tout se déroule comme prévu.

Tout baigne donc, jusqu’à l’intrusion inopinée et vulgaire de quelques insectes hyménoptères ayant généralement un abdomen jaune rayé de noir et dont la femelle porte un dard venimeux. Ils appellent ça des guêpes sur Wikipedia. Conséquence logique des fragrances délicatement distillées par la carbonisation toute en douceur des chipolatas sauce miel.

Tout autre béotien moins averti que vous aurait conclu-là au complot des gâcheurs de sauterie dominicale, et aurait passé le restant des réjouissances à se lamenter sur l’alarmante recrudescence du frelon asiatique dans nos contrées tempérées. Mais vous, fidèle lecteur de Petits Conseils, avez anticipé : vous connaissez l’existence, pour l’avoir découvert dans un article précédent, du fabuleux aspirateur à insecte, et vous vous apprêtez à en faire bon usage… ce qui est déjà un très bon réflexe comparé à la triste médiocrité de l’organisateur-type de barbecue. Mais il est temps pour vous de franchir une étape supplémentaire dans la gestion des nuisibles : il existe bel et bien une autre technique, que peu d’initiés ont la chance de maîtriser, et qui est particulièrement adaptée au contexte de notre récit. Laissez-moi donc vous présenter un outil EXTRAORDINAIRE et tout aussi INDISPENSABLE que l’aspirateur : la raquette à insecte.

Tous les coups sont permis

La main fermement vissée sur le manche de votre engin (je parle de la raquette, ne vous méprenez point), attendez patiemment : à un moment ou à un autre, le vil envahisseur étendra inévitablement son périmètre exploratoire à votre champ d’action. Il faudra alors agir vite. Slice, lift, lob, en coup droit ou en revers, tous les coups sont permis. Un seul mot d’ordre : rapidité. Tel le jeune padawan arborant fièrement son sabre laser, rappelez-vous les conseils de maître Yoda et laissez-vous envahir par la Force. A l’aide d’un petit bouton judicieusement placé sous votre pouce, actionnez le courant électrique. Eh oui, voilà le Grand Secret : le cordage de la raquette est un leurre ! Il s’agit en fait d’une grille métallique qui s’électrifie lorsqu’on appuie sur le petit bouton judicieusement placé. Au moment de l’impact avec votre ennemi juré, celui-ci est tout bonnement foudroyé : un éclair jaillit, ce qui est bon signe pour vous et mauvais signe pour la bête. 1-0, fin du match, vous avez gagné. Pour les champions, ceux qui apprennent vite et sont curieux de tout, je vous invite à perfectionner votre style en essayant de prolonger le contact. Les plus perspicaces verront apparaître furtivement une petite fumée. Bonus de 50 points.

Hyménoptère à abdomen jaune rayé de noir

Hyménoptère à abdomen jaune rayé de noir souffrant d’électrocution foudroyante

Une fois acquises les techniques de base, vous pourrez alors combiner, pour plus d’efficacité et de plaisir (bande de sadiques), l’utilisation de la raquette ET de l’aspirateur-sabre laser. Un combo ravageur. Agressif même. Ne dites rien à Brigitte.

Une activité idéale

De couleur jaune obligatoire, cette raquette à insectes deviendra rapidement votre alliée la plus fidèle quand d’aventure vous déciderez de cuire en extérieur quelques merguez et autres aliments charbonnables. Et pour peu que des convives soient conviés vous pourrez même, moyennant un entraînement d’une ou deux heures par semaine, pas plus, faire étal en public de votre coup droit fracassant. Vous aurez également la possibilité, si tant est que vous ayez fait la folle dépense d’une deuxième raquette de secours, envisager d’organiser un tournoi. Ce qui, vous en conviendrez, constitue-là une activité idéale pour se remettre d’aplomb après un repas trop riche et des boissons trop éthylées.

Résumons : tranquillité retrouvée par éradication des nuisances volantes, bénéfices d’un entraînement sportif de haute volée, quel autre outil peut prétendre à tant d’avantages cumulés ? Un repas serein dans une forme olympique, telle eût été la devise que j’eus associée à cette fabuleuse raquette si d’aventure j’en eus été le créateur.

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Et vous, connaissez-vous d’autres outils tout aussi fantastiques ? J’attends avec impatience de les découvrir dans les commentaires ci-dessous. Et si vous n’avez rien de mieux à ajouter, il vous reste la possibilité de partager l’article afin de faire profiter vos amis de cette découverte inouïe.

Allez HOP, on partage !
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